(…) Oui, parce qu’ en dépit de tout le discours ambiant sur la crise et du tropisme récessif Viennois, quelques pièces sont passées des cimaises aux murs des salons. Ou bien à tout endroit où le collectionneur trouve à caser ses proies. De fait, on est fondé à parler de proies, puisque la foire proposait un certain nombre de chimères – de Deborah Sengl, Marine Joatton (…) en rayon. Les créatures fantastiques sont dans l’air du temps. Constituent-elles une tentative de matérialiser la constante et toujours croissante angoisse face à l’énigme du réel ?
Extrait de « Parade der Jungen Kunst in Wien » (PDF)
par GERHARD CHARLES RUMP 16. Mai 2009
Traduit par Eléonore Espargilière